Jacques-Henri Robert est Docteur en droit de l’Université de Paris II Panthéon-Assas (1972) avec une thèse intitulée Les sanctions prétoriennes en droit privé français, sous la direction du Professeur François Terré.
Agrégé des Facultés de droit en 1978, Jacques-Henri Robert a été Professeur successivement aux Universités de Yaoundé (Cameroun) (1978-1980), de Rouen (1980-1981), de Paris X – Nanterre (1981-1987) puis de Paris II (depuis 1987). Il a été Directeur de l’Institut de Criminologie de l’Université de Paris II de 1994 à 2008 et co-directeur du DEA de droit de l’environnement jusqu’en 2008.
Il a été par ailleurs membre du Conseil national des Universités (CNU) de 1996 à 1999 et membre, en 1999, du jury d’agrégation de droit privé du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).
Jacques-Henri Robert occupe plusieurs fonctions extra-universitaires : président de la commission juridique de la Fédération nationale de la Presse française (1993-1996), membre du Conseil scientifique du Groupement d’intérêt public « Mission de recherche droit et justice » (1995-1999), membre du Conseil de la recherche puis du Comité d’experts pour le droit de l’environnement (1994-1995), membre du Haut Comité consultatif sur la procédure de jugement en matière criminelle (Ministère de la Justice, 1996), membre de la Commission de réflexion sur la Justice (dite « Commission Truche ») (1997), ou encore président de la Commission d’analyse et de suivi de la récidive, depuis 2005.
Il est co-directeur scientifique des revues Droit pénal (depuis 1989) et Droit de l’environnement (depuis 1990) et co-directeur du Juris-Classeur Pénal Code.
Jacques-Henri Robert a régulièrement contribué à la rédaction de différentes revues, notamment la Revue de science criminelle et de droit pénal comparé (Infractions relevant du droit de l’environnement et de l’urbanisme, 2017) et Pouvoirs (La désobéissance en droit pénal, 2015 ; La politique pénale : ressorts et évolution, 2009).